Dans le documentaire « Indochine, une révolution musicale » diffusé sur France 3, Nicola Sirkis offre une plongée dans les coulisses de la création du clip « Tes yeux noirs », un des titres phares du groupe sorti à l’été 1986. Pour ce projet, il avait choisi de collaborer avec Serge Gainsbourg, un artiste qu’il admirait pour ses réalisations cinématographiques, notamment pour le film « Je t’aime… moi non plus ».
La collaboration entre Nicola Sirkis et Serge Gainsbourg, cependant, ne s’est pas déroulée aussi harmonieusement que prévu. Gainsbourg, en transition vers…
Dans le documentaire « Indochine, une révolution musicale » diffusé sur France 3, Nicola Sirkis offre une plongée dans les coulisses de la création du clip « Tes yeux noirs », un des titres phares du groupe sorti à l’été 1986. Pour ce projet, il avait choisi de collaborer avec Serge Gainsbourg, un artiste qu’il admirait pour ses réalisations cinématographiques, notamment pour le film « Je t’aime… moi non plus ».
La collaboration entre Nicola Sirkis et Serge Gainsbourg, cependant, ne s’est pas déroulée aussi harmonieusement que prévu. Gainsbourg, en transition vers son personnage plus provocateur de Gainsbarre, s’est montré particulièrement autoritaire sur le plateau, imposant une atmosphère tendue et exigeante. Cette période, comme le raconte Jacky Jakubowicz dans le documentaire, marquait le début de la fin pour le Gainsbourg que le public connaissait bien, et le début de son alter ego, Gainsbarre.
Le résultat final du clip n’a pas atteint les attentes de Nicola Sirkis, sentiment apparemment partagé par Serge Gainsbourg lui-même. Des années plus tard, lors d’une rencontre, les deux artistes ont reconnu leurs déceptions respectives. Nicola Sirkis cite Gainsbourg : « Ouais, je me suis planté », une autocritique à laquelle Sirkis a acquiescé. Malgré cela, Nicola considère ces regrets comme un moteur pour l’avenir, affirmant que reconnaître ses erreurs est essentiel pour se tourner vers de meilleures réalisations à venir.
Au-delà des défis techniques et créatifs, le documentaire met en lumière la manière dont Nicola Sirkis a découvert Helena Noguerra et l’a choisie pour jouer le rôle principal dans le clip. La rencontre fortuite après un concert et l’échange sur un billet de 50 francs belge avec un autographe au crayon noir a mené à cette opportunité inattendue. Nicola, frappé par sa ressemblance avec le personnage de Yoko Tsuno d’une bande dessinée japonaise, lui a proposé spontanément le rôle, une décision impulsive qui s’est révélée mémorable tant pour le groupe que pour Noguerra.
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