Alors que le nombre de cas et d’hospitalisations liés au Covid-19 continue de diminuer en France, avec plus de 5 000 infections confirmées et un peu plus de 13 000 patients nécessitant une hospitalisation, les autorités sanitaires du pays ont pris des mesures pour assouplir les mesures de restriction. Depuis le 1er février, les personnes qui ont été testées positives au virus ne sont plus tenues de s’isoler, et les contacts proches des personnes infectées ne sont plus obligés de se soumettre à des tests.
Avec l’amélioration de la situation sanitaire, des questions ont été soulevées concernant l’avenir de la vaccination Covid-19 en France. La Haute Autorité de Santé (HAS) serait en train d’élaborer de nouvelles recommandations qui cibleront des populations spécifiques, telles que les personnes âgées et les personnes souffrant de problèmes de santé. Il est peu probable que de nouvelles vaccinations soient proposées à la population générale, la HAS ayant l’intention de s’en tenir à un calendrier de vaccination annuel pour les personnes à risque.
Une co-vaccination avec la grippe ?
La HAS pourrait s’inspirer de l’approche adoptée au Royaume-Uni, où une dose annuelle est recommandée pour la population générale et deux doses pour les personnes immunodéprimées. Le calendrier de vaccination Covid-19 pourrait également s’aligner sur celui de la vaccination contre la grippe, ce qui permettrait éventuellement de faire coïncider les deux vaccinations. La Commission technique des vaccinations étudie actuellement la question avant d’émettre un projet de recommandations, qui sera examiné par le Collège de la Haute Autorité de Santé avant d’être rendu public.
Actuellement, la vaccination Covid-19 est ouverte à toutes les personnes qui répondent à certains critères d’éligibilité. Pour les personnes en bonne santé, une période d’attente d’au moins six mois après la dernière injection est requise, tandis que les personnes âgées de 80 ans et plus, les résidents des établissements de soins et les personnes immunodéprimées ne doivent attendre que trois mois. En cas d’infection récente par le Covid-19, un délai de trois mois est recommandé avant de recevoir une dose de rappel, conformément aux directives du ministère de la santé.