Qui aurait pu imaginer qu’un jour, les animaux sauvages et exotiques deviendraient de véritables stars sur les réseaux sociaux ? Pourtant, c’est bien ce qui se passe ces dernières années.
Qui aurait pu imaginer qu’un jour, les animaux sauvages et exotiques deviendraient de véritables stars sur les réseaux sociaux ? Pourtant, c’est bien ce qui se passe ces dernières années. Que ce soit au Japon avec les loutres cendrées, ou en Thaïlande avec les tarentules et les mygales babouin orange, ces bêtes attirent des milliers de followers et font le bonheur de leurs propriétaires, ravis de partager leur quotidien avec elles. Une tendance inquiétante qui soulève de nombreuses questions, notamment à l’approche de la journée mondiale des espèces menacées le 11 mai 2024.
Animaux sauvages et exotiques sur les réseaux sociaux
Du côté de la Thaïlande, ce sont les araignées qui semblent attirer le public. Les tarentules et les mygales babouin orange, avec leur allure impressionnante, fascinent les internautes. Leurs propriétaires partagent leur quotidien avec ces arachnides, n’hésitant pas à les filmer ou à les photographier dans leur environnement.
Réglementation en France sur la détention d’animaux sauvages
Cela peut donc être un chien, un chat ou un lapin, mais aussi des mammifères plus étonnants comme des alpagas, des dromadaires, des porcs, des yack… Et même des insectes comme les abeilles ou les vers à soie. D’autres espèces, considérées comme non-domestiques, peuvent aussi être détenues, mais sous des conditions très strictes. C’est le cas notamment d’animaux comme les éléphants par exemple, mais aussi les castors, les crocodiles, les boas de plus de trois mètres, les araignées veuves noires…
Sanctions en cas de non-respect de la réglementation
Posséder ou capturer par exemple des espèces comme « les hérissons, les écureuils, les castors, les loutres, les loups, les lynx, les ours, les vipères aspic, les salamandres noires » est passible de trois ans d’emprisonnement et peut aller jusqu’à 150 000 euros d’amende.
Démarches à suivre pour détenir légalement un animal non domestique
Vous vous êtes renseigné sur le sujet et souhaitez malgré tout détenir un animal non domestique ? Le mieux reste de contacter le service de la préfecture la plus proche de chez vous, et plus précisément le service santé et bien-être de l’animal. Ce sont eux qui pourront vous guider quant aux nombreuses démarches à suivre. Elles sont en effet plus ou moins lourdes et demandent plus ou moins de justificatifs en fonction de s’il s’agit d’un reptile, d’un carnivore, du statut de l’espèce (menacée ou non), de votre aptitude à offrir de bonnes conditions de vie…
Conseils en cas de découverte d’un animal blessé
Enfin rappelez-vous également que la simple possession d’un animal considéré comme une espèce protégée est considérée comme une infraction au Code l’environnement. S’il vous arrive de tomber sur un animal blessé, il est important d’appeler un centre de vétérinaire ou un centre de soin près de chez vous. Cela vous évitera sans doute de blesser l’animal et vous d’être blessé.