Dans une affaire non résolue depuis plus de 50 ans, le meurtrier de Rita Curran, une enseignante de 24 ans du Vermont, aux États-Unis, a enfin été identifié. Rita Curran a été violée, battue et étranglée à son domicile en juillet 1971, mais il n’y avait pas assez de preuves pour retrouver le coupable à l’époque. Ce n’est qu’en février 2023 qu’un simple mégot de cigarette a été retrouvé près du corps de Mme Curran et a permis d’identifier l’homme responsable de son meurtre brutal.
Le tueur a été identifié comme étant William DeRoos, qui vivait dans le même immeuble que Mme Curran dans la ville de Burlington, seulement deux étages au-dessus de son appartement. DeRoos, qui avait 31 ans au moment du crime, a été interrogé après la mort de sa voisine, mais lui et sa femme Michelle DeRoos ont assuré aux autorités qu’ils étaient tous deux chez eux au moment du crime.
Cependant, près de 50 ans plus tard, Michelle a finalement avoué aux autorités que le soir du crime, le couple s’était disputé et que William avait décidé d’aller se promener « pour se calmer ». Cet aveu, combiné à la découverte du mégot de cigarette, a permis d’identifier formellement le meurtrier.
Malheureusement, DeRoos meurt en 1986 à l’âge de 46 ans, empoisonné à la morphine dans un hôtel de San Francisco. Il ne sera jamais jugé ni emprisonné pour son crime, qui n’est pas le seul acte violent de sa vie. Selon sa seconde épouse, il a poignardé un ami de sa femme en 1974, sans raison apparente. Lorsque sa femme lui a demandé à l’époque pourquoi il l’avait fait, DeRoos a simplement répondu : « Je pensais que c’était toi que je poignardais. »
Cette identification du tueur, attendue depuis longtemps, permet de tourner la page pour la famille et les amis de Curran, même si elle ne peut pas la ramener ou effacer la douleur et le traumatisme causés par le crime.