Le 5 décembre 2017, Johnny Hallyday est décédé à son domicile de Marnes-la-Coquette, laissant derrière lui une multitude de fans en deuil. Quelques jours plus tard, le 9 décembre, un hommage populaire a été organisé à la Madeleine, où de nombreux amis, proches et fans de l’idole des jeunes étaient présents. Les proches de Johnny Hallyday avaient contacté Florent Pagny pour lui demander de porter le cercueil de l’artiste, mais il avait refusé. Dans son autobiographie « Pagny par Florent », publiée le 5 avril dernier, l’artiste explique les raisons de son refus, en s’adressant directement à Johnny Hallyday.
Florent Pagny a écrit dans son livre qu’il « en était bien incapable » de porter le cercueil du chanteur. Il a précisé que tout en pensant à Johnny tous les soirs, quand il chantait en tournée à cette époque, il « s’est retiré en lui-même ». Il a ajouté : « Je sais que tu sais. Tu aurais fait pareil, si les rôles avaient été inversés. Sur certains points, nous nous ressemblons ».
Florent Pagny, profondément touché par la disparition de son ami, en garde un souvenir mémorable. À travers les pages de son autobiographie, le chanteur est revenu sur les étapes qui ont jalonné sa vie, en toute transparence, et notamment les moments très douloureux qui ont suivi sa rupture avec Vanessa Paradis. Il a expliqué que lorsque Vanessa est partie, il n’avait plus de succès et que ses amis étaient également partis avec elle. Cela a été une période difficile pour lui, jusqu’à ce qu’il rencontre Azucena en 1993. Il a ajouté que Vanessa avait tiré un trait définitif sur leur relation, ce qu’il regrette encore aujourd’hui. « C’est ce que je peux lui reprocher à la fin, parce que j’ai tellement été là pour elle, j’ai tellement œuvré pour arranger tout ce qui était foireux ou malsain autour d’elle, et ça lui a tellement réussi ».
Malgré les épreuves qu’il a traversées, Florent Pagny ne baisse pas les bras et se concentre sur l’avenir. Dimanche 2 avril, il a expliqué sur le plateau de Laurent Delahousse qu’il sera toujours en contrôle et qu’il ne lâchera plus son traitement d’immunothérapie. « Je ne ferai pas la même bêtise. Mais il ne faut pas lâcher ».