Attention voyageurs : une nouvelle réglementation dans les trains français pourrait bien changer votre approche de la réservation de sièges.
Selon l’UFC-Que Choisir, une mise à jour des Conditions générales de vente de la SNCF stipule que ne pas occuper son…
Attention voyageurs : une nouvelle réglementation dans les trains français pourrait bien changer votre approche de la réservation de sièges.
Selon l’UFC-Que Choisir, une mise à jour des Conditions générales de vente de la SNCF stipule que ne pas occuper son siège réservé dès l’embarquement ou peu après peut entraîner des conséquences surprenantes.
Ce changement vise à améliorer l’expérience en train, mais il soulève également des questions et des inquiétudes parmi les passagers.
La SNCF a récemment mis à jour ses Conditions générales de vente, introduisant une règle qui peut sembler sévère pour certains voyageurs : si un passager ne revendique pas sa place réservée dans les 15 minutes suivant le départ du train, il risque de la perdre au profit d’un autre passager, même celui sans réservation.
Cette mesure est destinée à maximiser l’utilisation des sièges disponibles, notamment en permettant aux passagers sans place assignée de s’asseoir.
Contexte européen de la règle
La justification de cette politique trouve ses racines dans une réglementation européenne datant de 2021, qui vise à fluidifier l’accès aux sièges pour tous les passagers, en particulier dans des situations où le train est plein.
Cela permet théoriquement à plus de voyageurs de trouver un siège, même s’ils n’ont pas réservé à l’avance.
Réactions et implications
Bien que l’intention derrière cette politique soit de résoudre des problèmes de sièges non utilisés dans des trains potentiellement bondés, elle n’est pas sans rappeler les règles non officielles de l’école, telles que « si le professeur n’arrive pas dans les 15 minutes, vous êtes libre de partir ».
Cependant, les critiques soulignent que cette règle pourrait pénaliser les passagers qui, pour diverses raisons, pourraient être en retard à leur siège.
En dépit de la rigidité apparente de la règle, la SNCF assure que son personnel à bord est toujours disponible pour intervenir et trouver des solutions adéquates lorsque les situations l’exigent.
Le chef de bord joue donc un rôle crucial dans la médiation des conflits potentiels et assure que les droits de tous les passagers sont respectés.