Dans un entretien profond et révélateur avec Paul Larrouturou pour TF1, diffusé sur YouTube ce jeudi 11 avril, Sandrine Rousseau, députée écologiste, a ouvert son cœur sur les défis personnels et les menaces auxquels elle fait face en raison de son engagement politique. La députée, qui a déjà été la cible de menaces de mort et de viol, a partagé comment ces expériences ont affecté sa santé mentale et ses habitudes quotidiennes.
Sandrine Rousseau a expliqué avec émotion qu’elle avait été profondément affectée par les agressions verbales et les menaces. « Ces violences-là ne…
Dans un entretien profond et révélateur avec Paul Larrouturou pour TF1, diffusé sur YouTube ce jeudi 11 avril, Sandrine Rousseau, députée écologiste, a ouvert son cœur sur les défis personnels et les menaces auxquels elle fait face en raison de son engagement politique. La députée, qui a déjà été la cible de menaces de mort et de viol, a partagé comment ces expériences ont affecté sa santé mentale et ses habitudes quotidiennes.
Sandrine Rousseau a expliqué avec émotion qu’elle avait été profondément affectée par les agressions verbales et les menaces. « Ces violences-là ne sont pas des sous-violences. Ce ne sont pas des petites violences. Se faire insulter, cracher à la gueule toute la journée, ce n’est pas sans impact sur notre santé psychique », a-t-elle déclaré, soulignant l’impact psychologique durable de telles attaques.
Face à l’inquiétude constante pour sa sécurité personnelle, Rousseau a adopté des mesures de précaution spécifiques, notamment dans ses déplacements quotidiens. « Par exemple, un des trucs, je ne me mets jamais au bord du quai. Jamais, jamais ! Je me colle au mur, j’attends que le métro arrive », a-t-elle révélé, illustrant son niveau d’hypervigilance.
L’entretien a également touché des sujets plus larges, comme la récente réaction de Rousseau à l’annonce de la décoration de Michel Sardou en tant que grand officier de l’ordre national du Mérite. Tout en reconnaissant les réalisations artistiques de Sardou, Rousseau a critiqué les justifications données pour cette récompense, en lien avec la « crise de la masculinité ».
Elle a exprimé son désaccord avec cette perspective, argumentant que la véritable question sociétale à adresser est celle des violences et des inégalités de genre. « La question, ce n’est pas la crise de la masculinité, c’est comment on fait une société en supprimant les violences, en changeant les rapports hommes-femmes et en faisant en sorte que nous soyons à égalité. Vous verrez que la société sera bien mieux pour les hommes, comme pour les femmes », a-t-elle affirmé.
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