Mareva Galanter est une mère aimante qui éduque sa fille en respectant ses racines. Issue d’un mélange culturel entre un père russe et polonais et une mère tahitienne, l’ancienne Miss France a grandi sur l’île paradisiaque de Tahiti, qui reste très chère à son cœur. Bien qu’elle vive à Paris, elle et sa famille passent chaque été à Tahiti, un rituel important pour la maman protectrice.
« Elle y va depuis qu’elle est née. Manava s’y sent comme chez elle », confie-t-elle fièrement dans une interview avec Gala datée de ce jeudi 13 avril. Sa fille est imprégnée de la culture tahitienne, sachant compter en tahitien, reconnaître les différentes fleurs et collectionnant des coquillages qu’elle expose dans sa chambre parisienne. Cependant, elle ne parle qu’en français avec sa mère, ce qui demeure un mystère pour Mareva Galanter.
Malgré ce mystère, la mère peut être fière de sa fille qui a su adopter les habitudes tahitiennes que Mareva elle-même ne pratiquait pas étant enfant. « Quand ma grand-mère et ma mère me parlaient en tahitien, je répondais en français. J’avais l’accent tahitien jusqu’à l’âge de 6 ans, mais je suis allée dans une école où il y avait beaucoup d’enfants de Français de Métropole ; ils se moquaient de mon accent, je l’ai donc perdu très tôt », se remémore Mareva Galanter, ajoutant que cela ne la rend pas triste car elle ne pense pas qu’elle aurait pu accomplir autant de choses dans sa vie en gardant cet accent.
Cela dit, Tahiti demeure un endroit très important pour elle. « Je me rends à Tahiti au moins une fois par an pour me ressourcer, retrouver ma famille et montrer à ma fille l’environnement dans lequel j’ai grandi », a-t-elle confié il y a quelques années. Même si elle a quitté l’île pour la métropole il y a plus de vingt ans, Mareva Garlanter a gardé une personnalité typique de Tahiti, une « coolitude de vie » qu’elle assimile avec plus de recul aux choses. Elle estime que cette « slow life » n’est pas une tendance, mais une partie intégrante de sa personnalité.
Depuis plus de vingt ans, Mareva Galanter et son époux Arthur parcourent des milliers de kilomètres pour retrouver la famille de la jeune femme et ses racines, et cela inclut bien sûr leur fille Manava née en 2015. Cette dernière est toujours ravie de passer quelques semaines à Tahiti sur les traces de sa maman chérie, qui lui transmet avec amour son héritage culturel.