Le 24 septembre, un événement majeur a marqué le cas de l’assassinat de Philippine, une jeune femme retrouvée morte dans le bois de Boulogne.
Taha O., un jeune homme de 22 ans, a été arrêté à Genève, suspecté d’être impliqué dans ce tragique événement. Son arrestation a…
Le 24 septembre, un événement majeur a marqué le cas de l’assassinat de Philippine, une jeune femme retrouvée morte dans le bois de Boulogne.
Taha O., un jeune homme de 22 ans, a été arrêté à Genève, suspecté d’être impliqué dans ce tragique événement. Son arrestation a déclenché une série de procédures judiciaires et révélé un passé judiciaire complexe.
L’interpellation de Taha O. à la gare de Genève résulte d’une coopération policière internationale, suivant la découverte du corps de Philippine le 21 septembre.
Les enquêteurs ont utilisé des enregistrements de vidéosurveillance et des investigations téléphoniques pour identifier et localiser le suspect, qui avait fui la France.
Les images montrent la jeune femme se dirigeant vers le bois après son déjeuner, et plus tard, un retrait d’argent avec sa carte par le suspect à Montreuil-sous-Bois.
Suite à son arrestation, le parquet de Paris a annoncé qu’une demande d’extradition serait adressée aux autorités suisses, avec un délai de 18 jours pour formaliser cette demande.
Une fois extradé, Taha O. devra faire face à la justice française, où il sera interrogé sur les circonstances du meurtre et sur son lien potentiel avec la victime.
Antécédents criminels et complications administratives
Taha O. était déjà connu des autorités françaises pour des infractions antérieures, y compris un viol en 2019.
Après avoir purgé une partie de sa peine, il se trouvait sous une obligation de quitter le territoire français (OQTF), mais suite à des erreurs administratives et à sa libération anticipée, il a réussi à éviter l’expulsion.
Ces complications administratives ont retardé la réaction des autorités jusqu’à ce que le Maroc émette un laissez-passer consulaire, mais à ce stade, Taha était déjà en fuite.