On en parle de plus en plus un peu partout, l’intimidation est devenue une préoccupation très sérieuse qui touche aujourd’hui les établissements d’enseignement du monde entier. Elle est répétée, se manifeste sous différentes formes et n’est surtout pas accidentelle.
Certes, il n’existe pas un profil type de la victime, mais les personnes intimidées ont une différence qui les caractérise soit par leur poids, leur handicap, leur couleur de peau, leur apparence physique…
Faire attention au moindre changement
« Mon enfant est-il victime d’intimidation dans son école ? » une question que se posent souvent les parents. Pour y répondre, il faut être très attentif quant aux changements de comportement de votre enfant : peur d’aller à l’école, peu ou pas d’appétit, très peu d’amis, sautes d’humeur, tristesse, désintérêt pour l’école, solitude…
À leur très jeune âge, il est difficile pour les « intimidés » de se défendre. En entendant assez souvent qu’il n’est pas « assez bon », l’enfant commence très vite à y croire. Peur d’être jugé « trop faible » et de se faire humilier ou menacer, l’enfant n’ose pas en parler à un adulte. Pour lui, c’est une situation perdant-perdant, il n’en sortira jamais gagnant.
Toutefois, le silence de la victime et surtout des témoins fait en sorte que cette situation perdure le plus longtemps possible.
Il est donc de la plus haute importance…
Il est donc de la plus haute importance d’en parler ouvertement et de sensibiliser son enfant à ce sujet. Il faut également lui expliquer les différents types d’intimidation : verbale (le taquiner, lui écrire des messages méchants ou l’insulter), physique (le frapper, le faire trébucher ou lui casser des objets), sociale (répandre des rumeurs sur lui) et cyber-intimidation (poster des commentaires/photos/vidéos blessants).
La conversation
Les parents doivent faire passer le message haut et fort en disant que les intimidations sont inacceptables et que, quelle que soit la menace exercée par l’intimidateur, votre enfant ne doit jamais vous le cacher. Il est tout aussi important d’éradiquer les actes d’intimidation que de pouvoir les identifier.
Pour y parvenir, il est nécessaire de créer un environnement empathique et sûr, où votre enfant pourrait immédiatement demander l’aide d’un adulte. En agissant rapidement et efficacement avec fermeté, en toute confiance et de manière organisée, l’enfant donne l’exemple et permet de tenir les autres brutes à distance.
Cette action encouragera également les autres enfants victimes de telles pratiques à se manifester. Les parents ainsi que les établissements d’enseignement doivent être très vigilants à l’égard de ce comportement inapproprié.
LES SIGNES AUXQUELS LES PARENTS DOIVENT ÊTRE ATTENTIFS…
LES SIGNES AUXQUELS LES PARENTS DOIVENT ÊTRE ATTENTIFS :
- Des ecchymoses inexpliquées.
- Des livres déchirés ou objets manquants.
- Des sautes d’humeur soudaines.
- Des cauchemars ou des pleurs pendant le sommeil.
- Des plaintes aléatoires de douleurs ou de maladies afin d’éviter d’aller à l’école.
- Des changements dans la perception de soi et de ses capacités.
- Le refus d’aller à l’école.
- Le désir de rester seul.
- Le manque de confiance.
- La tristesse.
- Le manque d’appétit.
- La peur des « intimidateurs ».