Le jeudi 16 janvier 2025, le supermarché Leclerc situé au cœur de Brest a été frappé d’une amende significative suite à des accusations de pratiques commerciales fallacieuses.
La justice a statué, identifiant une manœuvre délibérée du gérant pour induire en erreur ses clients, exacerbant une…
Le jeudi 16 janvier 2025, le supermarché Leclerc situé au cœur de Brest a été frappé d’une amende significative suite à des accusations de pratiques commerciales fallacieuses.
La justice a statué, identifiant une manœuvre délibérée du gérant pour induire en erreur ses clients, exacerbant une problématique déjà connue de l’établissement.
Cette sentence n’est pas une première pour ce point de vente, marquant un nouveau chapitre dans une série de contraventions similaires.
Un Contrôle Accusateur
Un contrôle minutieux par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) le 12 mai 2021 met en lumière des pratiques douteuses au sein du rayon fruits et légumes de ce supermarché.
Les inspecteurs sont immédiatement attirés par un étalage prétendument local qui, sous un examen approfondi, révèle une réalité bien différente.
Des Origines Trompeuses
Les produits, bien que présentés comme issus des producteurs locaux, proviennent en réalité de régions éloignées, voire de l’étranger.
En effet, une grande partie des fruits et légumes, vantés comme locaux, viennent de contrées lointaines, trompant ainsi les consommateurs désireux de soutenir l’agriculture de proximité.
La Réaction Judiciaire
Face à cette récidive de tromperie, le tribunal, suivant les recommandations du parquet, a infligé à la société SAS Brest Distribution une amende de 20 000 euros.
Cette décision souligne l’importance de la transparence dans la commercialisation des produits et rappelle aux consommateurs la nécessité de scruter les indications de provenance.
Un Cycle de Non-Conformité
Le magasin n’en est pas à son coup d’essai. Déjà en 2019, une situation similaire avait été identifiée concernant la vente de kiwis et de fruits exotiques, prétendument locaux mais originaires de Nouvelle-Zélande et du Togo.
À cette occasion, un règlement transactionnel avait été conclu. Cependant, la réitération des faits a conduit à une sanction plus sévère cette fois-ci.