L’épargne sans risque semble s’orienter vers une nouvelle dynamique en 2025, marquée par une réduction annoncée du taux de rémunération du livret A.
Cette évolution, reflétant des ajustements en réponse à un environnement économique en …
L’épargne sans risque semble s’orienter vers une nouvelle dynamique en 2025, marquée par une réduction annoncée du taux de rémunération du livret A.
Cette évolution, reflétant des ajustements en réponse à un environnement économique en mutation, pourrait redéfinir les habitudes d’épargne des Français.
Ajustement du taux du livret A
Dès le 1er février 2025, le taux du livret A, placement privilégié par 82 % des Français, subira une baisse, passant de 3 % à environ 2,5 % selon les déclarations d’Éric Lombard, ministre de l’Économie.
Cette modification, calculée selon une formule intégrant l’inflation et les taux interbancaires, survient dans un contexte de diminution notable de l’inflation, actuellement autour de 1 %.
Implications financières pour les épargnants
La baisse de 0,5 % du taux aura un impact direct sur les rendements des épargnants. Pour un livret A moyen de 7 000 euros, la perte annuelle est estimée à 35 euros, tandis que pour un livret plafonné à 22 950 euros, elle s’élèverait à environ 114,75 euros.
Ces chiffres, fournis par Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Épargne, illustrent les conséquences tangibles de cette révision pour les détenteurs de livret A.
Vers une incitation à la consommation
Selon les économistes, cette stratégie vise à encourager une réduction de l’épargne au profit de la consommation.
Le climat économique et politique actuel, perçu comme anxiogène, a poussé les ménages à adopter une posture d’épargne préventive, aboutissant à des niveaux historiquement élevés de mise de côté des fonds.
Record d’investissement en assurance-vie
En parallèle, l’assurance-vie connaît un essor sans précédent, avec des investissements records accumulés en 2024. Entre janvier et novembre, les ménages ont placé 28,2 milliards d’euros dans ce type de contrats.
Ce pic d’investissement, le plus élevé observé depuis plusieurs années, témoigne d’une préférence marquée pour des formes d’épargne offrant potentiellement plus de rendement.