Ce jeudi 6 mars, dès l’aube à 6h30, une battue aux sangliers est prévue autour du site de Legré-Mante, à la Madrague de Montredon, dans le 8ème arrondissement.
Initialement programmée le 30 janvier, cette opération avait été reportée en raison de conditions météorologiques peu favorables. L’objectif de cette…
Ce jeudi 6 mars, dès l’aube à 6h30, une battue aux sangliers est prévue autour du site de Legré-Mante, à la Madrague de Montredon, dans le 8ème arrondissement.
Initialement programmée le 30 janvier, cette opération avait été reportée en raison de conditions météorologiques peu favorables. L’objectif de cette initiative est clair : réguler la population croissante de sangliers qui, attirés par les déchets, se rapprochent dangereusement des zones habitées.
Des lieutenants de louveterie, accompagnés par un groupe restreint de chasseurs, ne dépassant pas 45 personnes munies de permis de chasse, seront mobilisés pour cette opération. Le choix de ce lieu ne doit rien au hasard : la région est particulièrement affectée par une présence accrue de sangliers, posant des risques pour les résidents locaux. Les abords de l’ancienne usine de Legré-Mante, où se déroulera la battue, sont devenus un point critique en raison de l’affluence de ces animaux.
Mesures de sécurité et information du public
Pour garantir la sécurité et informer efficacement le public, des mesures spécifiques sont mises en place. Des panneaux d’information seront visibles aux alentours du site pour expliquer le déroulement de la battue. De plus, des agents de la police municipale, de l’Office national des forêts, ainsi que du parc national des Calanques, seront déployés tout autour du périmètre concerné pour encadrer l’opération.
Contexte et enjeux
L’intensification des interactions entre les sangliers et les zones urbaines a contraint les autorités à agir de manière décisive. L’année précédente n’avait vu aucune battue administrative, mais les efforts individuels des lieutenants de louveterie avaient permis l’abattage de 166 sangliers, un chiffre nettement supérieur à l’année 2023. Face à la persistance du problème, des patrouilles de la police municipale ont été renforcées depuis février pour surveiller les zones où des habitants continuent de nourrir ces animaux, malgré les interdictions et les amendes encourues.