Le monde de la Formule 1 a été ébranlé en octobre 2014 lorsque le jeune pilote français Jules Bianchi a été victime d’un terrible accident lors du Grand Prix du Japon. Bianchi a perdu le contrôle de sa monoplace dans une courbe et s’est écrasé sous une dépanneuse qui était sur la piste pour récupérer la voiture d’un autre pilote accidenté. Le jeune homme a subi un traumatisme crânien et une lésion axonale diffuse, et est resté dans un état grave mais stable pendant plusieurs mois avant de mourir le 17 juillet 2015. Depuis, les questions sur la sécurité de la course ont été soulevées.
La Fédération internationale de l’automobile (FIA) avait demandé que l’heure de départ du Grand Prix soit avancée en raison de la menace d’un typhon, mais cela n’a pas été fait. Les conditions de course étaient donc très défavorables, avec des rafales de vent de 250 km/h et des pilotes roulant sur des pneus de pluie à une vitesse réduite. Au fil des tours, certains ont changé de pneus pour des intermédiaires afin de gagner en vitesse, augmentant le risque d’accident.
Un pilote avait même alerté la direction de la course à propos des conditions dangereuses, mais cela n’a rien changé. L’accident d’Adrian Sutil de l’écurie Sauber a ensuite entraîné l’intervention de la dépanneuse fatale. Selon certains champions de la F1, la grue n’aurait jamais dû être là et sa présence est responsable de la mort de Jules Bianchi. Après son accident, la course a été interrompue et Bianchi a été évacué vers l’hôpital dans un état grave.
Malheureusement, le jeune pilote n’a jamais pu récupérer de ses blessures et a succombé à ses blessures neuf mois plus tard. Sa mort a soulevé des questions sur la sécurité des courses de F1 et sur la façon dont elles sont organisées, notamment en ce qui concerne les conditions météorologiques et la présence de dépanneuses sur la piste pendant la course.
La FIA a pris des mesures pour améliorer la sécurité, notamment en introduisant un système de voiture de sécurité virtuelle pour ralentir les voitures en cas d’accident, mais certains pensent que cela n’est pas suffisant. Quoi qu’il en soit, la mort de Jules Bianchi restera une tragédie pour le monde de la F1 et pour tous ceux qui l’ont aimé et admiré.