Jean Castex, ex-Premier ministre, a partagé récemment un repas avec une vingtaine de législateurs issus des rangs conservateurs et centristes, selon une information du journal Le Parisien.
Ce rassemblement mensuel, qui voit la convergence de figures politiques de droite et du centre, s’est tenu à l’invitation de Philippe Tabarot, membre éminent du…
Jean Castex, ex-Premier ministre, a partagé récemment un repas avec une vingtaine de législateurs issus des rangs conservateurs et centristes, selon une information du journal Le Parisien.
Ce rassemblement mensuel, qui voit la convergence de figures politiques de droite et du centre, s’est tenu à l’invitation de Philippe Tabarot, membre éminent du parti Les Républicains. L’objectif affiché de ces rencontres serait l’échange d’idées, sans arrière-pensées électorales, dixit Tabarot.
Néanmoins, le choix des convives de questionner Castex sur une potentielle candidature à l’élection présidentielle de 2027 suggère des ambitions peut-être plus marquées que ce que l’on admet officiellement.
Lors de ce dîner, l’ambiance était teintée d’humour : « Alors, Jean, on y va ? », ont lancé certains participants, à quoi l’intéressé a répondu avec une dénégation légère : « Je suis candidat à rien. » Cependant, cette réponse n’a pas éteint les murmures autour de ses intentions futures. Un sénateur, souriant, a même insinué que Castex n’était pas là par hasard.
En parallèle, Castex, toujours actif dans le milieu politique, a également trouvé le temps de conseiller son successeur, Gabriel Attal, confronté à des défis non négligeables depuis sa prise de fonction. Face à une crise agricole aiguë et les remous causés par Amélie Oudéa-Castéra, ex-ministre de l’Éducation nationale, Castex a offert un conseil qui, bien que simple, est empreint d’une grande sagesse : « Il faut être bien dans sa tête. »
Ce conseil a été rapporté par Le Parisien dans un contexte où Attal est scruté et critiqué pour ses erreurs, notamment sa gestion de la crise des agriculteurs et ses démarches maladroites pour incorporer François Bayrou dans son cabinet. Des sources proches du dossier citées par Le Parisien révèlent que ces faux pas n’ont pas manqué de générer des frictions avec Emmanuel Macron, qui reprocherait à Attal une certaine précipitation à se positionner sous les feux de la rampe.