Charlotte Gainsbourg, figure emblématique du cinéma et de la musique française, s’est récemment confiée lors d’une interview intime avec l’équipe du « Papotin ».
Connue pour sa réserve et sa timidité, elle a ouvert son cœur sur divers aspects de sa vie personnelle et…
Charlotte Gainsbourg, figure emblématique du cinéma et de la musique française, s’est récemment confiée lors d’une interview intime avec l’équipe du « Papotin ».
Connue pour sa réserve et sa timidité, elle a ouvert son cœur sur divers aspects de sa vie personnelle et professionnelle, révélant sa vision singulière de ses « défauts » qu’elle considère comme des atouts à transformer en qualités.
Interrogée sur son parcours et sa vie personnelle, Charlotte Gainsbourg a partagé les moments qui ont marqué les deux dernières décennies de son existence. Entre joie et tristesse, elle a évoqué la naissance de sa fille, la perte de sa sœur et de sa mère, ainsi que ses années vécues à New York. Ces expériences, selon elle, ont profondément influencé sa vision de la vie et de sa carrière artistique.
Héritage et Pression Familiale
L’ombre de son père, Serge Gainsbourg, et de sa mère, Jane Birkin, plane sur sa carrière. Charlotte a parlé des défis de se mesurer à de tels géants. « C’était dur… Je les mettais sur un piédestal, moi-même je me comparais », a-t-elle confié, soulignant la pression ressentie en tant que descendante d’icônes aussi célèbres.
Le Film « Jane par Charlotte »
Le documentaire « Jane par Charlotte » a offert à Charlotte et à sa mère, Jane Birkin, une chance de renouer des liens qui s’étaient distendus avec le temps. Elle décrit le tournage comme une période de rapprochement intense, une « déclaration d’amour » à sa mère, qui lutait contre la maladie. Ce projet leur a permis de partager des moments précieux, fortifiant leur relation.
Charlotte a également expliqué les raisons de son déménagement à New York, un mouvement motivé par une profonde dépression suite à la perte de sa sœur Kate. Sentant le besoin de changer d’environnement pour guérir, elle a pris la difficile décision de s’éloigner, tout en luttant avec la culpabilité de laisser sa mère malade. « Je suis partie parce que j’avais l’impression qu’il fallait que je sauve ma peau à moi, en tant que mère je me devais d’aller bien pour mes enfants, » a-t-elle expliqué, soulignant son besoin de distance pour se reconstruire psychologiquement.