Le monde des affaires a été secoué par la nouvelle du décès de Bernard Tapie, survenu le 3 octobre 2021. À 78 ans, l’ancien homme d’affaires a perdu sa bataille contre un cancer généralisé. Dominique Tapie, sa veuve, est restée auprès de lui jusqu’à la fin. Cependant, depuis son décès, elle doit faire face à un énorme problème financier, car son mari lui a laissé une dette de 642 172 109 euros. Dans une interview accordée à Sept à huit le 19 mars, Dominique a révélé que son mari avait toujours été en première ligne financièrement, tandis qu’elle était « solidaire » et qu’elle avait découvert la vérité sur leur situation financière au fil des années. Dans les derniers jours de sa vie, Bernard Tapie était déterminé à régler ses affaires avant qu’il ne soit trop tard, conscient que le temps était compté pour lui.
Malheureusement, la mort de Bernard Tapie est survenue avant qu’il n’ait pu régler ses affaires. Depuis, sa veuve doit faire face à une situation difficile. Elle a dû quitter l’hôtel particulier dans lequel ils vivaient et où Bernard Tapie a rendu son dernier souffle, et tous ses biens ont été saisis par la justice. Aujourd’hui, elle ne peut compter que sur la seule retraite de Bernard, sa retraite de député, qui lui procure environ 600 euros par mois.
"Il me disait : "Ils te ficheront la paix".
3/3 – Ruinée, #DominiqueTapie, épouse « solidaire » de son mari, est poursuivie pour une dette de 647 millions d'euros. Elle vit aujourd'hui grâce aux soutiens de ses amis, au premier rang desquels Jean-Louis Borloo qui l'a relogée. pic.twitter.com/mRtIVaYnqG
— Sept à Huit (@7a8) March 19, 2023
Elle a cependant reçu le soutien financier et psychologique de ses amis, en particulier Jean-Louis Borloo. Dans l’interview, Dominique a exprimé sa colère envers son mari, notamment lorsqu’elle a été confrontée à des commissaires-priseurs qui sont venus saisir chaque objet. Elle s’est sentie perdue et ne comprenait pas comment elle avait pu se retrouver dans une telle situation.
Malgré cela, Dominique Tapie a réconcilié avec son mari après sa mort. Bien qu’elle ait qualifié Bernard Tapie d’homme « aussi brillant qu’invivable », elle se rappelle qu’il était difficile de le contredire ou d’aller à l’encontre de ses décisions. Elle avait souvent tenté de le convaincre de « se formater un peu et de se fondre dans le moule », mais il ne l’a jamais voulu, car il était un « pur-sang que l’on ne peut pas dresser ». En dépit de tout cela, la veuve de Bernard Tapie vit un deuil difficile mais nécessaire pour avancer dans la vie.