Juste avant le second tour des élections législatives, François Ruffin a annoncé son intention de se distancer de La France Insoumise, reprochant au parti de se détourner des régions rurales et ouvrières pour se focaliser sur la jeunesse urbaine.
Cette décision semble avoir porté ses fruits puisque Ruffin a été réélu de justesse dans la première circonscription de la Somme face au…
Juste avant le second tour des élections législatives, François Ruffin a annoncé son intention de se distancer de La France Insoumise, reprochant au parti de se détourner des régions rurales et ouvrières pour se focaliser sur la jeunesse urbaine.
Cette décision semble avoir porté ses fruits puisque Ruffin a été réélu de justesse dans la première circonscription de la Somme face au Rassemblement National. « Avec Jean-Luc Mélenchon apparaissant constamment à la télévision, je me sentais étouffé.
Il était nécessaire que je prenne mes distances pour mieux respirer, ce qui nous a permis de regagner des centaines de voix, » a-t-il expliqué au journal Le Monde.
Des Réflexions sur Jean-Luc Mélenchon Lors de son passage dans l’émission C à Vous sur France 5, François Ruffin a partagé ses impressions sur l’image de Jean-Luc Mélenchon et La France Insoumise auprès des électeurs :
« Lors du porte-à-porte, l’image de la France Insoumise effraie. » Bien qu’il ne partage plus la même vision politique que Mélenchon, Ruffin affirme ne pas éprouver de rancœur personnelle envers lui : « Je n’ai aucun problème avec Jean-Luc Mélenchon.
Je serais ravi de dîner avec lui demain pour discuter de philosophie. Mon désaccord porte sur la manière dont nous abordons les discussions avec les électeurs et les sujets que nous traitons. »
Une Nouvelle Approche de la Gouvernance François Ruffin exprime un besoin de changement dans la manière de gouverner, distincte de celle d’Emmanuel Macron.
« Ce soir, je ressens que les électeurs nous donnent une dernière chance pour redresser la France, » a-t-il déclaré après les résultats du second tour.
« Nous devons gouverner avec apaisement et non avec brutalité, en prenant en compte que nous disposons d’une majorité très limitée au parlement et que nous sommes minoritaires dans le pays. Notre gouvernance doit être empreinte de respect. »