Un drame bouleversant a secoué la commune de Martigues dans la nuit du 11 au 12 octobre. Un garçon de 12 ans a été retrouvé sans vie à son domicile, laissant sa famille et tout un quartier sous le choc.
Les circonstances, encore floues, laissent entrevoir la détresse silencieuse d’un enfant confronté à un moment de tension familiale. Les faits se sont déroulés dans…
Un drame bouleversant a secoué la commune de Martigues dans la nuit du 11 au 12 octobre. Un garçon de 12 ans a été retrouvé sans vie à son domicile, laissant sa famille et tout un quartier sous le choc.
Les circonstances, encore floues, laissent entrevoir la détresse silencieuse d’un enfant confronté à un moment de tension familiale. Les faits se sont déroulés dans le quartier des Jardins de Claudel, impasse des Rayettes. Peu avant minuit, la mère de l’enfant est entrée dans sa chambre pour lui demander d’aller se coucher. C’est à ce moment qu’elle a fait la macabre découverte : son fils était suspendu à la structure de son lit superposé, à l’aide d’un simple t-shirt.
Sous le choc, la mère et le frère aîné ont immédiatement tenté un massage cardiaque, avant l’arrivée des secours à 23h45. Malgré l’intervention rapide des sapeurs-pompiers et du Smur, 45 minutes d’efforts n’ont pas suffi à le ramener à la vie. Le décès a été constaté à 0h45, selon les informations du quotidien La Provence.
Une dispute familiale évoquée
D’après les premiers éléments de l’enquête, le drame pourrait avoir été précédé d’un différend entre les deux frères. Le plus âgé jouait en ligne et aurait demandé à son cadet d’attendre la fin de sa partie pour accéder à son compte. Ce moment anodin aurait déclenché une vive frustration chez le plus jeune, déjà fragilisé selon certains proches.
Les enquêteurs restent prudents. Aucune conclusion définitive n’est tirée à ce stade, mais les premiers témoignages laissent entrevoir un mal-être préexistant. L’autopsie, prévue dans les prochains jours, devra préciser le déroulement exact des faits et écarter toute autre hypothèse.
Une famille dévastée et une enquête en cours
Les autorités privilégient pour l’instant la thèse d’un geste impulsif, sans pour autant exclure d’autres pistes. Les experts cherchent à comprendre ce qui a pu conduire un enfant aussi jeune à un acte aussi extrême. La mère, sous le choc, bénéficie d’un soutien psychologique, tandis qu’une cellule d’accompagnement devrait être proposée à l’école du garçon dans les prochains jours.