Thierry Ardisson, célèbre animateur de télévision, a commencé sa carrière dans le monde de la publicité dans les années 70. Récemment, lors d’un reportage diffusé sur France 3, il s’est replongé dans ses débuts et a partagé ses souvenirs. Arrivé à Paris à l’âge de 19 ans, avec seulement 50 francs en poche et sans connaître personne, il a été embauché par l’agence BBDO en seulement 30 minutes. La publicité a été une véritable école pour lui, une expérience qui lui a permis de réussir plus tard à la télévision. Il y a appris l’importance du concept et du titre, des notions qui lui ont été précieuses tout au long de sa carrière.
À cette époque, les budgets publicitaires étaient sans limite. « Nous pouvions réaliser tout ce que nous voulions, ou presque. Et cela pouvait coûter une fortune ! Je me souviens lorsque Jacques Séguéla a fait décoller une Citroën d’un porte-avions et la faire ressortir de l’eau avec un sous-marin, c’était vraiment impressionnant ! Notre objectif principal était de surprendre les gens », a confié Thierry Ardisson à Télé-Loisirs.
Thierry Ardisson est également connu pour avoir créé des slogans mythiques tels que « Vas-y Wasa », « Quand c’est trop, c’est Tropico », « Lapeyre, y en n’a pas deux » et « Ovomaltine, c’est de la dynamique ». Grâce à son talent, il a pu amasser une fortune. « Nous étions payés des sommes considérables. À l’époque, j’avais 25 ans et je gagnais 30 000 francs par mois », a-t-il ajouté.
Ce qui plaisait à ses employeurs, c’était son audace. Thierry Ardisson n’hésitait pas à faire appel à des célébrités pour ses publicités. « Les acteurs du Splendid nous ont beaucoup aidés en acceptant de tourner dans nos pubs. Ils ont donné le ton, car ils étaient branchés. Par la suite, nous avons eu Dalida qui chantait pour le désodorisant Wizard. Une bonne publicité, c’est celle dont on se souvient de la marque. » Et son pari a été réussi, car même aujourd’hui, certains de ses slogans sont encore d’actualité et sont devenus extrêmement célèbres.