Alors que tout semblait perdu, un homme déclaré mort après deux arrêts cardiaques s’est inexplicablement réveillé dans une ambulance. Cet événement rarissime, survenu en Italie, a stupéfié les secours et relancé les interrogations médicales sur un phénomène encore mal compris : le syndrome de Lazare.
C’est dans la petite localité balnéaire de Marina Velca, près de Tarquinia, que le drame s’est noué dans la nuit du 18 juillet 2025. Un homme âgé de 78 ans est victime d’un…
Alors que tout semblait perdu, un homme déclaré mort après deux arrêts cardiaques s’est inexplicablement réveillé dans une ambulance. Cet événement rarissime, survenu en Italie, a stupéfié les secours et relancé les interrogations médicales sur un phénomène encore mal compris : le syndrome de Lazare.
C’est dans la petite localité balnéaire de Marina Velca, près de Tarquinia, que le drame s’est noué dans la nuit du 18 juillet 2025. Un homme âgé de 78 ans est victime d’un infarctus sévère, nécessitant l’intervention immédiate des secours. Les équipes médicales du 118, rapidement dépêchées sur place, découvrent un patient en situation critique. L’urgence est telle qu’un hélicoptère de secours, le Pegaso, est appelé en renfort pour évacuation.
Deux arrêts cardiaques successifs
Sur place, le septuagénaire subit non pas un, mais deux arrêts cardiaques consécutifs. Les secouristes entament immédiatement les manœuvres de réanimation, mobilisant tous les protocoles habituels. Malgré leurs efforts acharnés, le cœur du patient ne repart pas. Après de longues minutes d’intervention sans succès, le constat médical tombe : l’homme est déclaré mort. L’hélicoptère quitte la zone, et un véhicule funéraire est appelé pour prendre en charge le corps.
Une résurrection inattendue
Alors que l’ambulance attend l’arrivée des pompes funèbres, un événement extraordinaire se produit. Le patient, que tous croyaient décédé, ouvre soudainement les yeux, se redresse légèrement et demande à voir ses filles. Les témoins rapportent une scène saisissante : « Il a recommencé à parler comme si de rien n’était », affirment les secouristes. Face à ce miracle apparent, l’homme est immédiatement pris en charge à nouveau, cette fois avec un espoir tangible.
Une hospitalisation sous surveillance
Transporté d’urgence à l’hôpital le plus proche, le rescapé est admis en soins intensifs. Son état de santé est désormais jugé stable par les médecins, malgré le choc initial. Si la famille reste sous le coup de l’émotion, les professionnels de santé, eux, s’interrogent sur les raisons d’un tel retournement de situation.
Le mystérieux syndrome de Lazare
Ce type d’événement, aussi troublant que fascinant, est connu dans le milieu médical sous le nom de « syndrome de Lazare ». Il s’agit d’un phénomène extrêmement rare de reprise spontanée de l’activité cardiaque, après l’arrêt des manœuvres de réanimation. Décrit pour la première fois dans les années 1980, ce syndrome fait encore aujourd’hui l’objet d’intenses débats scientifiques.
Des explications encore hypothétiques
Parmi les théories avancées, la décompression progressive du thorax après un massage cardiaque prolongé figure en bonne place. D’autres médecins évoquent un effet retardé de l’adrénaline, ou encore des déséquilibres électrolytiques pouvant relancer subitement le cœur. Mais ces pistes restent à ce jour des hypothèses, faute d’études suffisamment larges pour trancher avec certitude.
Une affaire qui relance les débats éthiques
Au-delà de l’étonnement, cet épisode soulève des questions d’ordre médical et éthique. À quel moment peut-on déclarer un patient mort sans l’ombre d’un doute ? Faut-il systématiquement prolonger les tentatives de réanimation ? Ce cas pourrait bien amener les autorités sanitaires à revoir certains protocoles, notamment en matière de délai entre l’arrêt des manœuvres et la confirmation du décès.
Une famille bouleversée, mais reconnaissante
Du côté des proches, c’est le soulagement qui prédomine. L’homme, encore conscient de ce qui lui est arrivé, a pu échanger quelques mots avec ses filles à l’hôpital. Une scène que tous pensaient impossible quelques heures plus tôt. Si les jours à venir seront placés sous surveillance médicale, l’essentiel est là : il est vivant.