La carrière d’Anthony Kavanagh a connu des hauts et des bas, mais l’un des moments les plus marquants reste sans aucun doute son passage sur TF1. Après avoir bataillé pour obtenir une place à l’écran en France, le jeune humoriste québécois a finalement décroché l’animation des prestigieux NRJ Music Awards. Cependant, lorsqu’il a souhaité tirer sa révérence, la chaîne a exercé une pression inattendue pour le garder à son poste.
Dans une récente interview accordée à l’émission « Télé,…
La carrière d’Anthony Kavanagh a connu des hauts et des bas, mais l’un des moments les plus marquants reste sans aucun doute son passage sur TF1. Après avoir bataillé pour obtenir une place à l’écran en France, le jeune humoriste québécois a finalement décroché l’animation des prestigieux NRJ Music Awards. Cependant, lorsqu’il a souhaité tirer sa révérence, la chaîne a exercé une pression inattendue pour le garder à son poste.
Dans une récente interview accordée à l’émission « Télé, ton univers impitoyable » sur C8, Anthony Kavanagh a levé le voile sur cette période tumultueuse. Avec une franchise désarmante, il a dévoilé les coulisses d’une rencontre tendue avec Etienne Mougeotte, l’ancien vice-directeur de TF1, qui a marqué un tournant dans sa carrière.
Un retour aux sources
Après une absence de cinq ans, l’humoriste québécois fait son grand retour sur scène avec son nouveau spectacle intitulé « Happy ». Au micro d’Éric Dussart et de Jade dans « On refait la télé », il s’est confié sur les raisons de cette pause prolongée. « J’étais au Canada », a-t-il expliqué, avant de mentionner l’impact du Covid-19 sur ses projets. « Je suis passé de showman à chômeur littéralement, et pour la première fois de ma vie », a-t-il révélé.
Durant cette période d’interruption, Anthony Kavanagh a saisi l’opportunité pour se former à la programmation neurolinguistique (PNL), une méthode de développement personnel. « Je suis devenu maître praticien et coach », a-t-il dévoilé.
Une ascension fulgurante sur TF1
Invité de Frédéric Lopez dans « Un dimanche à la campagne », Anthony Kavanagh est revenu sur son moment de gloire à l’antenne. En arrivant en France, le jeune homme de l’époque se bat pour obtenir une place à l’écran. Etienne Mougeotte, ancien vice-directeur de TF1, lui donne sa chance. Il prend alors l’animation des NRJ Music Awards et enchaîne année après année.
Le coup de pression de TF1
Lorsqu’il souhaite tirer sa révérence, TF1 lui met la pression, explique-t-il. « TF1 appelle mon assistante de l’époque », pour lui demander de se rendre dans les locaux. Etienne Mougeotte le reçoit : « Je me retrouve dans un bureau mais c’était un film. Le Parrain. Je me retrouve dans un bureau sombre, dans la pénombre », se remémore-t-il. Dans cette salle, Etienne Mougeotte lui dit, la main sur l’épaule : « T’as intérêt à faire une autre année, parce que c’est important la famille, TF1 », relate l’humoriste.
Une décision sous contrainte
Anthony Kavanagh ne comprend pas sur le moment s’il y a des enjeux, mais il se plie à la volonté d’Etienne Mougeotte et accepte. Il donnera même un grand sourire lors de la conférence de presse. Cette révélation met en lumière les coulisses parfois sombres du monde de la télévision, où les enjeux financiers et d’audience peuvent pousser les chaînes à exercer une pression sur leurs talents.
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