Une épreuve insurmontable. Le 20 février dernier, Eglantine Eméyé a dû dire adieu à son fils cadet, Samy, qui était polyhandicapé et souffrait de troubles autistiques sévères. Sur son compte Instagram, l’animatrice de France Télévisions exprimait sa douleur : « Cette nuit, à minuit, mon petit ange, mon voleur de brosses à dents, mon petit lion au regard si doux, s’est envolé vers les étoiles, après 13 jours de lutte. Je n’ai plus de mots… Seulement une immense douleur, et l’amour infini que j’ai pour lui. Mon Samychou, je t’aime…pour toujours. Ta maman a le cœur brisé, mais elle sait que tu n’auras plus jamais mal. »
Malgré cette douleur déchirante, Eglantine Eméyé s’efforce de reprendre le cours de sa vie, en particulier pour son fils aîné, Marco. Dans une interview accordée à France Dimanche le vendredi 2 juin, elle explique : « Je tiens grâce à l’amour des miens, et pour mon fils aîné, Marco. » Elle se sent soulagée de savoir que son grand bébé « n’a pas seulement souffert ».
« Ce sont des questions sur lesquelles je travaille avec ma psychiatre », révèle-t-elle. Car Eglantine Eméyé n’est pas seule dans son deuil, elle reçoit l’aide précieuse d’une psychiatre. « Je me fais aussi aider, mais tout n’est pas simple. Un pas après l’autre… », confie-t-elle.
Il est sans doute réconfortant pour elle de constater que son aîné parvient à rester fort. « Malgré tout ce qu’il a déjà enduré, je le trouve extrêmement solide et courageux. Lui aussi se bat pour avancer, il a grand besoin d’être entouré, rassuré », détaille cette mère attentionnée. Et elle ajoute : « Pour l’instant, tous les deux, on avance doucement, on prend les choses comme elles viennent et on se laisse du temps.
On profitera de l’été pour passer des moments ensemble. » Avant les vacances estivales, ils ont tous les deux beaucoup de choses à faire. « On est encore très occupés », confirme Eglantine Eméyé. Marco « a ses études, ses examens, sa vie de jeune homme de 20 ans », tandis qu’Eglantine Eméyé poursuit ses projets et son combat, même si elle s' »oublie un peu, mais c’est ce qui [lui] permet de tenir ».