Quarante et un ans après le drame de la Vologne, l’affaire Grégory connaît un nouveau rebondissement. Ce vendredi 24 octobre, Jacqueline Jacob, la grand-tante du petit garçon, a été mise en examen pour « association de malfaiteurs criminelle », une décision qui relance l’un des dossiers les plus emblématiques de la justice française.

Convoquée à la cour d’appel de Dijon, Jacqueline Jacob, 81 ans, a été entendue par les juges d’instruction avant d’être…
Quarante et un ans après le drame de la Vologne, l’affaire Grégory connaît un nouveau rebondissement. Ce vendredi 24 octobre, Jacqueline Jacob, la grand-tante du petit garçon, a été mise en examen pour « association de malfaiteurs criminelle », une décision qui relance l’un des dossiers les plus emblématiques de la justice française.

Convoquée à la cour d’appel de Dijon, Jacqueline Jacob, 81 ans, a été entendue par les juges d’instruction avant d’être officiellement mise en examen. Elle est soupçonnée d’avoir pris part, directement ou indirectement, au harcèlement de la famille Villemin à travers les lettres et appels anonymes qui ont précédé la mort de l’enfant en octobre 1984. Cette nouvelle procédure fait suite à des analyses graphologiques et vocales jugées suffisamment convaincantes pour rouvrir le dossier à son égard.
Une figure déjà connue de l’enquête

Ce n’est pas la première fois que la grand-tante de Grégory se retrouve dans le viseur de la justice. En 2017, elle avait déjà été mise en examen pour « enlèvement et séquestration suivie de mort », avant que cette décision ne soit annulée pour vice de procédure. Cette fois, la qualification est différente, mais les soupçons demeurent : Jacqueline Jacob est soupçonnée d’avoir appartenu au cercle des “corbeaux”, ces auteurs anonymes de lettres de menaces adressées à la famille Villemin durant plusieurs années.
Les nouveaux éléments de l’instruction

Les juges d’instruction s’appuient sur des témoignages familiaux et sur des expertises récentes qui attribueraient à Jacqueline Jacob plusieurs courriers anonymes datant de 1983, dont un contenant la phrase : « Je vous ferai votre peau ». Un proche parent, son beau-frère René Jacob, aurait également affirmé reconnaître la voix de sa belle-sœur sur l’un des enregistrements des appels du corbeau. Des éléments qui, pour les magistrats, justifient de relancer la procédure pénale à son encontre.
