Dix-huit ans après la disparition de Maddie McCann, le principal suspect, Christian Brückner, est de nouveau au cœur de l’actualité. Tout juste libéré après avoir purgé une peine pour viol, l’Allemand vit désormais dans la rue, sous étroite surveillance policière, dans un climat de tension et de menace permanente.
Christian Brückner, âgé de 47 ans, a récemment quitté la prison allemande où il avait purgé sept années de…
Dix-huit ans après la disparition de Maddie McCann, le principal suspect, Christian Brückner, est de nouveau au cœur de l’actualité. Tout juste libéré après avoir purgé une peine pour viol, l’Allemand vit désormais dans la rue, sous étroite surveillance policière, dans un climat de tension et de menace permanente.
Christian Brückner, âgé de 47 ans, a récemment quitté la prison allemande où il avait purgé sept années de détention pour viol. Bien qu’il reste le principal suspect dans l’affaire de la disparition de la petite Madeleine McCann, survenue en 2007 au Portugal, il n’a jamais été formellement inculpé pour cette affaire qui hante encore les mémoires.
Selon plusieurs médias allemands, l’homme vit aujourd’hui sans domicile fixe, dans des conditions précaires, et fait l’objet d’une surveillance policière renforcée afin de prévenir tout acte de vengeance ou d’agression.
Un suspect toujours au centre de l’enquête Maddie
Christian Brückner avait été désigné en 2020 comme le suspect principal par le parquet de Brunswick, qui le soupçonne d’être impliqué dans l’enlèvement et la disparition de la fillette britannique, alors âgée de trois ans, dans la station balnéaire de Praia da Luz, au sud du Portugal.
Malgré les nombreux éléments rassemblés, aucune preuve directe n’a permis de l’incriminer. Ses avocats continuent d’affirmer son innocence et dénoncent “une chasse à l’homme injustifiée” menée à son encontre. Toutefois, les enquêteurs allemands ne ferment pas le dossier et affirment que les investigations se poursuivent.
Une existence marquée par la peur
Depuis sa libération, Brückner vivrait dans la peur constante d’être reconnu ou pris à partie. Détesté d’une partie de l’opinion publique, il a été placé sous protection policière discrète, même si son statut reste ambigu : ni coupable, ni innocent, mais toujours pointé du doigt.
Les autorités redoutent des représailles, d’autant que son nom reste associé à l’une des affaires criminelles les plus médiatisées d’Europe. Pour sa sécurité, il serait déplacé régulièrement et ne séjournerait jamais longtemps au même endroit.