Le 10 octobre 2025 restera gravé dans les annales comme une date symbolique pour la paix mondiale. Tandis que tous les regards étaient tournés vers Oslo, où se tenait la cérémonie du Prix Nobel de la Paix, les pronostics donnaient Donald Trump grand favori. Mais c’est finalement une figure politique venue du Venezuela qui a créé la surprise et marqué l’histoire.
Avant même l’ouverture de la cérémonie, Donald Trump caracolait en tête des prévisions sur les sites de paris comme…
Le 10 octobre 2025 restera gravé dans les annales comme une date symbolique pour la paix mondiale. Tandis que tous les regards étaient tournés vers Oslo, où se tenait la cérémonie du Prix Nobel de la Paix, les pronostics donnaient Donald Trump grand favori. Mais c’est finalement une figure politique venue du Venezuela qui a créé la surprise et marqué l’histoire.
Avant même l’ouverture de la cérémonie, Donald Trump caracolait en tête des prévisions sur les sites de paris comme Paddy Power, Bwin, SkyBet et Bet365. Les bookmakers le plaçaient devant Volodymyr Zelensky et Loulia Navalnaïa, l’opposante russe, tant ses récents gestes diplomatiques avaient ravivé sa stature internationale.
Quelques jours plus tôt, l’ancien président américain s’était attribué un rôle décisif dans la conclusion d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza. Selon ses déclarations, l’accord prévoyait la libération des otages israéliens et le retrait partiel des troupes de Tsahal, premières étapes, disait-il, “vers une paix solide et durable”.
Laurence Ferrari, commentatrice vedette, n’avait d’ailleurs pas caché son enthousiasme :
“Donald Trump mérite de gagner le Prix Nobel de la Paix, même si cela fait mal aux mauvaises consciences de gauche.”
L’ancienne journaliste de TF1 voyait en lui “l’homme du moment”, capable d’imposer une paix pragmatique au Proche-Orient. Mais la suite des événements allait prendre un tout autre tournant.
Le coup de théâtre d’Oslo : une opposante vénézuélienne récompensée
Alors que les observateurs misaient sur un nom venu de Washington ou de Kiev, le comité Nobel norvégien a choisi la Vénézuélienne María Corina Machado. Cette figure de l’opposition démocratique a reçu le prestigieux Prix Nobel de la Paix 2025, pour son engagement “en faveur d’une transition juste et pacifique de la dictature à la démocratie” dans son pays.
Visiblement émue, Machado a déclaré à Oslo :
“Je suis sous le choc. C’est un honneur immense, mais surtout une responsabilité.”
Le président du comité Nobel, Jorgen Watne Frydnes, a salué en elle “l’un des exemples les plus extraordinaires de courage civique en Amérique latine ces dernières années”.
Cette récompense, au-delà de la portée symbolique, est perçue comme un message fort adressé aux régimes autoritaires d’Amérique du Sud.
Un revers pour Trump, une victoire pour la démocratie
Pour Donald Trump, qui espérait couronner son retour sur la scène internationale, la déception est réelle. Son entourage avait déjà préparé un communiqué de félicitations anticipé, convaincu que le cessez-le-feu de Gaza lui ouvrirait les portes du Nobel.
Mais le comité a préféré saluer un combat pacifique et civil plutôt qu’un accord diplomatique encore fragile.
María Corina Machado, longtemps persécutée par le régime de Nicolás Maduro, incarne désormais l’espoir d’un Venezuela libre et démocratique, après des années de répression et de censure.
Cette édition du Nobel de la Paix 2025 rappelle que la paix n’est pas qu’une affaire de diplomatie, mais aussi de résistance morale et de courage individuel.
Si Donald Trump a su s’imposer comme artisan de certains rapprochements géopolitiques, le comité Nobel a choisi de récompenser la constance, la dignité et la foi en la démocratie.