Un drame endeuille une nouvelle fois la gendarmerie nationale. Dans la nuit du 25 au 26 septembre, un militaire de 38 ans a mis fin à ses jours dans son logement de fonction à Wissembourg, dans le Bas-Rhin.
Ce geste désespéré, commis avec son arme de service, relance la question du mal-être dans les…
Un drame endeuille une nouvelle fois la gendarmerie nationale. Dans la nuit du 25 au 26 septembre, un militaire de 38 ans a mis fin à ses jours dans son logement de fonction à Wissembourg, dans le Bas-Rhin.
Ce geste désespéré, commis avec son arme de service, relance la question du mal-être dans les forces de l’ordre. Selon les informations communiquées par la gendarmerie et relayées par l’AFP, la victime était père de deux enfants et servait au peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Wissembourg. Son décès est intervenu au cœur de la caserne, un lieu censé être synonyme de sécurité et de cohésion, ce qui accentue le choc au sein de ses collègues.
Une enquête pour déterminer les causes exactes
Le parquet de Strasbourg a ouvert une enquête afin d’éclaircir les circonstances de ce drame. Si la piste du suicide est confirmée, les investigations visent à comprendre les éventuels facteurs personnels ou professionnels qui auraient pu conduire à ce geste irréversible. L’institution a parallèlement mis en place un accompagnement psychologique et social pour la famille du défunt et ses camarades de brigade.
Une série noire qui interpelle
Ce nouveau drame s’inscrit dans une tendance préoccupante. En 2024, 26 gendarmes et 27 policiers se sont donné la mort, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Ces statistiques mettent en lumière la pression constante qui pèse sur les forces de l’ordre, exposées à des conditions de travail éprouvantes, parfois aggravées par des difficultés personnelles.
La question du mal-être dans les rangs
Le suicide de ce père de famille à Wissembourg vient raviver le débat sur la santé mentale des militaires et policiers. Malgré les dispositifs de prévention et de soutien déjà existants, les associations professionnelles et syndicats alertent régulièrement sur la nécessité de renforcer l’accompagnement psychologique et la prise en charge des signaux de détresse.