Depuis l’attaque du 7 octobre 2023, la position de La France insoumise (LFI) concernant l’antisémitisme, dont les incidents sont en recrudescence en France, soulève des critiques quant à son ambiguïté.
Selon un sondage Ifop de 2024 pour l’AJC, en collaboration avec la Fondapol et Le Point, 92 % des…
Depuis l’attaque du 7 octobre 2023, la position de La France insoumise (LFI) concernant l’antisémitisme, dont les incidents sont en recrudescence en France, soulève des critiques quant à son ambiguïté.
Selon un sondage Ifop de 2024 pour l’AJC, en collaboration avec la Fondapol et Le Point, 92 % des citoyens français juifs perçoivent que le parti exacerbe cette montée de l’antisémitisme. Cette perception est exacerbée par les récents propos de Sébastien Delogu, qui ne semblent pas de nature à apaiser les tensions.
Polémiques à Répétition
Lors d’une intervention à l’Assemblée nationale le 25 mars, Sébastien Delogu, député LFI de Marseille, a tenté de répliquer aux accusations de Manuel Valls concernant l’origine de l’antisémitisme moderne. Valls avait affirmé que « la haine des Juifs provient essentiellement du monde arabo-musulman depuis 25 ans ». En réponse, Delogu a malheureusement fait un lapsus remarqué, mentionnant erronément un lien familial avec les actions à Auschwitz, ce qui a immédiatement suscité un tollé.
Un Député au Cœur des Controverses
Sébastien Delogu n’en est pas à sa première controverse. En novembre dernier, une altercation verbale avec Aurore Bergé, ministre déléguée, s’est produite lors d’une session parlementaire, où il a prononcé des mots très durs en réaction à ses commentaires sur des actes antisémites survenus à Amsterdam. En mai, son geste de brandir un drapeau palestinien à l’Assemblée avait également conduit à une exclusion temporaire de quinze jours de l’Hémicycle.
Condamnation pour Violences Aggravées
En plus des polémiques politiques, Delogu a été récemment condamné à une amende de 5 000 euros pour des violences aggravées commises à l’encontre du personnel de l’Éducation nationale. Ce verdict, prononcé le 14 février par le tribunal correctionnel, ajoute une couche supplémentaire à la série d’incidents qui marquent la carrière controversée du député.