Les récentes enquêtes menées par les ONG Bloom et Foodwatch ont mis en lumière une préoccupation majeure concernant la sécurité alimentaire en Europe.
Leur communiqué du 29 octobre révèle une contamination alarmante au mercure dans des boîtes de thon vendues à…
Les récentes enquêtes menées par les ONG Bloom et Foodwatch ont mis en lumière une préoccupation majeure concernant la sécurité alimentaire en Europe.
Leur communiqué du 29 octobre révèle une contamination alarmante au mercure dans des boîtes de thon vendues à travers plusieurs pays européens, suscitant une vague d’inquiétude quant à la consommation régulière de ce poisson.
Alerte sanitaire : une contamination au mercure préoccupante
La découverte d’une contamination généralisée au mercure dans les boîtes de thon soulève des questions sérieuses sur la sécurité des consommateurs.
Bloom rapporte que plus de la moitié des échantillons testés dépassent les seuils admissibles de 0,3 mg/kg, une limite fixée pour d’autres espèces de poissons, tandis que la limite pour le thon atteint normalement 1 mg/kg.
Cette disparité dans les normes suscite des critiques de la part des ONG, qui pointent du doigt les risques neurotoxiques même à faible dose.
Les résultats des tests : des chiffres alarmants
Des analyses effectuées sur 148 boîtes de thon achetées dans divers pays européens, comme la France, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Espagne et l’Italie, ont toutes montré des traces de mercure.
Certaines boîtes affichaient des niveaux jusqu’à quatre fois supérieurs à la norme européenne, avec un pic de 3,9 mg/kg dans un produit de la marque Petit Navire en France, suivi de près par des produits Carrefour en Espagne et As do Mar en Italie.
Réactions et mesures proposées
En réponse à ces trouvailles, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a émis une alerte conseillant une consommation modérée de poisson, notamment pour les populations vulnérables comme les femmes enceintes et les jeunes enfants.
Bloom et Foodwatch vont plus loin, exigeant des régulateurs qu’ils appliquent la même limite de mercure pour le thon que pour les autres poissons et qu’ils bannissent la vente de produits non conformes.
Initiatives pour un changement
Les ONG appellent également à une interdiction du thon dans les lieux sensibles comme les crèches, hôpitaux, et écoles et demandent aux grandes surfaces de renforcer les contrôles, de cesser la promotion du thon et d’informer clairement les consommateurs sur les risques de mercure.
Une pétition a été lancée pour soutenir ces mesures, soulignant l’urgence d’agir pour protéger la santé publique et sensibiliser à une problématique environnementale et sanitaire de plus en plus pressante.