Le 3 octobre 2024, la disparition soudaine de Michel Blanc à l’âge de 72 ans a plongé dans le deuil ses amis de toujours du Splendid.
Parmi eux, Thierry Lhermitte partage, avec une émotion retenue, les raisons d’un silence collectif et rend un hommage discret mais…
Le 3 octobre 2024, la disparition soudaine de Michel Blanc à l’âge de 72 ans a plongé dans le deuil ses amis de toujours du Splendid.
Parmi eux, Thierry Lhermitte partage, avec une émotion retenue, les raisons d’un silence collectif et rend un hommage discret mais profond à celui qui a marqué le cinéma français en incarnant l’éternel Jean-Claude Dusse.
Dans une récente interview accordée au Parisien, Thierry Lhermitte explique pourquoi la troupe a choisi de garder une certaine réserve dans les hommages publics à Michel Blanc.
« On n’avait pas envie. On n’est pas forcé de partager notre douleur. Je ne me sens aucune obligation d’aucune sorte, surtout à chaud, » déclare-t-il, illustrant une pudeur partagée par tous les membres du Splendid.
Cette approche montre un respect profond pour la douleur personnelle, qui transcende souvent l’expression publique.
Derniers échanges et projets communs
Lhermitte se remémore également les derniers instants partagés avec Blanc, notamment autour d’un projet cher à leur cœur : un livre célébrant le cinquantième anniversaire du Splendid.
« Le bon à tirer, c’était trois jours avant sa disparition. Est-ce qu’il a tout lu ? Je n’en sais rien, » partage-t-il, le choc de la perte encore palpable.
Ce livre, qui sort le 21 novembre 2024, est décrit comme une compilation d’années de complicité et de créativité, enrichi de photos et de commentaires personnels.
Des liens indéfectibles
Le livre, intitulé « Le Splendid par le Splendid, nous nous sommes tant marrés ! », est envisagé par Lhermitte comme une série de « lettres d’amour » échangées entre les membres de la troupe.
Il révèle aussi les doutes de Michel Blanc, notamment après son départ du groupe post-« Les Bronzés font du ski ». « Il dit à un moment qu’il n’osait pas trop revenir vers nous, je n’en revenais pas, il a toujours été le bienvenu, » souligne Lhermitte. Ces mots témoignent d’une fraternité qui a survécu aux années, aux succès comme aux épreuves.