Biétry, malgré les limites imposées par sa maladie, continue de s’engager activement dans la vie, grâce à des adaptations technologiques et au soutien constant de ses proches.
Charles Biétry refuse de se laisser isoler par la maladie de Charcot, une affection neurodégénérative implacable.
Bien qu’il ne puisse plus marcher, chaque jour, il s’exerce sur un vélo d’appartement et se consacre à des séances de kinésithérapie avec Jean-Baptiste, son kiné dévoué.
Malgré la perte de sa capacité à parler, il communique par écrit, reste informé en lisant et en regardant la télévision, et trouve du réconfort dans l’eau lorsqu’il barbote dans une piscine. Ces activités témoignent de sa détermination à maintenir une connexion avec le monde extérieur.
Les épreuves d’une progression inéluctable
La progression inévitable de la maladie a conduit Biétry à une introspection douloureuse sur les étapes finales de sa vie : la perte de mobilité, de parole, de capacité à avaler et finalement à respirer.
Conscient des souffrances futures, il a dû envisager l’impact de son état sur sa famille, poussant ses proches à se réunir pour soutenir leur patriarche dans ces moments de vulnérabilité extrême.
Soutien des amis et projet d’euthanasie
Des figures telles que Michel Denisot ont rendu visite à Biétry, partageant des moments de camaraderie malgré la gravité de son état.
Denisot note l’admirable combat de son ami contre les effets débilitants de la maladie, soulignant la capacité de Biétry à communiquer par messages texte.
Ces interactions, bien que modifiées, restent une source de confort et d’échange, essentielles pour Biétry.
De plus, l’annonce préalable de son choix pour un suicide assisté en Suisse révèle sa détermination à maîtriser les circonstances de sa fin de vie, planifiant ce dernier voyage avec sa famille pour conclure dignement une vie jugée merveilleuse.
Grégoire Margotton, un autre collègue de longue date, exprime une profonde admiration pour la dignité avec laquelle Biétry gère sa condition.