Le 27 mars dernier, Anthony Delon a enrichi le monde littéraire avec son troisième ouvrage intitulé Bastingage, une exploration profonde des relations toxiques et de l’emprise affective. Récemment, il a partagé ses réflexions et expériences personnelles dans une interview sans détour avec Libération, le lundi 15 avril.
Dans cet entretien, Anthony Delon s’est ouvert sur les dynamiques destructrices qui ont marqué sa vie sentimentale, en s’appuyant sur les relations qu’il a…
Le 27 mars dernier, Anthony Delon a enrichi le monde littéraire avec son troisième ouvrage intitulé Bastingage, une exploration profonde des relations toxiques et de l’emprise affective. Récemment, il a partagé ses réflexions et expériences personnelles dans une interview sans détour avec Libération, le lundi 15 avril.
Dans cet entretien, Anthony Delon s’est ouvert sur les dynamiques destructrices qui ont marqué sa vie sentimentale, en s’appuyant sur les relations qu’il a entretenues. « J’ai traversé trois relations majeures, chacune plus toxique que la précédente », confie-t-il, dépeignant un chemin de vie semé d’embûches affectives qui, selon lui, révèlent les leçons que nous devons tirer de nos expériences passées.
« La vie nous teste, nous envoie des épreuves toujours plus grandes jusqu’à ce que nous apprenions ce qui est nécessaire pour avancer », explique-t-il. Il a également discuté des origines de ses propres vulnérabilités, les reliant à son enfance sous l’ombre de ses parents célèbres.
« Quand on est enfant, on internalise la faute. On ne peut pas, à cet âge, remettre en question nos parents. Cela crée un terreau fertile pour plus tard accepter ce qui ne devrait pas l’être, comme une relation toxique qui, pour moi, est comparable à une addiction », analyse-t-il.
Par ailleurs, Anthony Delon a révélé dans Paris Match le processus cathartique de l’écriture de Bastingage. « En écrivant, je me suis confronté à moi-même, à mes propres démons. Ce fut une démarche nécessaire pour comprendre et cicatriser les fractures de mon passé », partage-t-il. Il décrit l’écriture comme un exutoire, une manière de réveiller et de soigner les blessures d’une enfance marquée par la dépendance affective et la peur de l’abandon.