Ce 20 mars, une fenêtre sur l’âme de Slimane s’ouvrit dans les colonnes de Têtu. Ce jour-là, l’artiste se livra, dévoilant ses émotions face à une vague de commentaires désobligeants, tant racistes qu’homophobes.
En pleine préparation d’un album et d’un spectacle pour l’Eurovision, il trouva un moment pour partager ses…
Ce 20 mars, une fenêtre sur l’âme de Slimane s’ouvrit dans les colonnes de Têtu. Ce jour-là, l’artiste se livra, dévoilant ses émotions face à une vague de commentaires désobligeants, tant racistes qu’homophobes.
En pleine préparation d’un album et d’un spectacle pour l’Eurovision, il trouva un moment pour partager ses expériences. Les mots peuvent blesser, et Slimane en sait quelque chose. Ses confidences à Têtu révèlent la dureté des propos qu’il reçoit.
Des remarques qui, avec le temps, ont cessé de le surprendre mais n’ont pas perdu de leur cruauté. « On ne s’y habitue pas, on apprend à vivre avec », confie-t-il, évoquant une résilience acquise malgré lui.
Les préjugés raciaux se manifestent avec une régularité désolante. « L’Arabe qui représente la France ? » ou encore « Pas de chanteur français ? » sont des exemples de cette hostilité quotidienne.
Pourtant, Slimane choisit de sourire face à cette absurdité, trouvant refuge dans l’indifférence et la fierté de son travail, qui réunit un public varié et fidèle.