Brigitte Bardot, l’icône intemporelle du cinéma français, n’a jamais ressenti d’instinct maternel. Malgré elle, elle est devenue mère le 11 janvier 1960. À l’âge de 22 ans, elle avait épousé Jacques Charrier le 18 juin 1959. Leur histoire d’amour était malheureusement marquée par la violence conjugale, son mari se montrant jaloux et brutal envers elle. Pascal Louvrier, biographe, souligne cette réalité dans le documentaire « Brigitte Bardot confidentiel ».
Face à cette situation, Brigitte Bardot a pris la décision de vouloir avorter lorsqu’elle est tombée enceinte. Elle avait déjà eu recours à cette pratique deux fois auparavant, lorsqu’elle était en couple avec Roger Vadim. Cependant, à l’époque, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) n’était pas encore légale en France. Les femmes devraient attendre 1975 pour obtenir ce droit fondamental.
Malheureusement, aucun médecin n’a accepté de pratiquer l’avortement pour Brigitte Bardot à cette époque. Elle n’avait d’autre choix que de poursuivre une grossesse non-désirée. De plus, Jacques Charrier ne souhaitait pas que son épouse avorte. Comme l’a dévoilé le documentaire, Brigitte Bardot a déclaré qu’elle était trop célèbre pour que les médecins prennent le risque de procéder à cette intervention.
Elle a également fait face à des pressions familiales et sociétales. Ainsi, le 11 janvier 1960, Brigitte Bardot a donné naissance à Nicolas Charrier, son unique enfant. Dans ses mémoires « Initiales BB » publiées en 1996, elle exprime : « Je suis devenue mère précisément quand il ne le fallait pas. Je l’ai vécu comme un véritable drame. Mon fils et moi en avons souffert. »
Brigitte Bardot avoue ouvertement que son souhait le plus profond aurait été de « mettre au monde un petit chien ». Malgré tout, elle a assumé son rôle de mère avec dévouement, même si cette maternité était vécue comme une épreuve. Son expérience personnelle souligne les difficultés rencontrées par les femmes à une époque où les choix en matière de santé reproductive étaient limités et où elles ne disposaient pas de la liberté de décider de leur propre destin.