Le documentaire diffusé sur TMC ce mardi 7 mars sera consacré à l’histoire de Natascha Kampusch, une jeune Autrichienne qui a été kidnappée et séquestrée pendant huit ans. Aujourd’hui âgée de 36 ans, elle revient sur son calvaire et explique pourquoi elle a choisi de garder la maison de son ravisseur, Wolfgang Priklopil, plutôt que de la vendre ou de la détruire.
Pendant huit ans et demi, Natascha Kampusch a vécu dans une cache sombre et sans lumière naturelle aménagée dans le sous-sol de la maison de son ravisseur. Elle était enfermée au quotidien, sa vie étant rythmée par son lever, son petit déjeuner avec Wolfgang Priklopil et le ménage. Lorsque ce dernier quittait le domicile, la jeune femme était enfermée dans la cave. Au fil des années, elle a gagné la confiance de son ravisseur et a eu accès au reste de la maison, mais sous sa surveillance. Bien que des rumeurs aient circulé sur des abus sexuels, Natascha Kampusch n’a jamais souhaité confirmer ces allégations.
Après huit ans de captivité, Natascha Kampusch a réussi à s’échapper grâce à un coup de téléphone de Wolfgang Priklopil. Elle a profité de quelques secondes d’inattention pour s’enfuir. Ce dernier s’est suicidé le soir même en se jetant sous un train. Depuis sa libération, la jeune femme a essayé de reprendre sa vie en main et est devenue créatrice de bijoux. Elle a également écrit deux livres racontant son histoire, mais a été victime de harcèlement par la suite.
Malgré les épreuves qu’elle a traversées, Natascha Kampusch a choisi de ne pas détruire la maison de son ravisseur, mais plutôt de la garder en l’état pour des raisons thérapeutiques. Elle nettoie la maison elle-même et y passe du temps pour surmonter son traumatisme. Cette décision peut sembler surprenante, mais elle est compréhensible étant donné que la maison est un témoin de son calvaire et qu’elle veut éviter qu’elle devienne une attraction touristique.
En conclusion, le documentaire diffusé sur TMC ce mardi 7 mars met en lumière l’histoire tragique de Natascha Kampusch, une jeune femme qui a survécu à huit ans de séquestration et qui a choisi de garder la maison de son ravisseur en l’état pour des raisons thérapeutiques. Malgré les épreuves qu’elle a traversées, elle a réussi à reprendre sa vie en main et à poursuivre ses passions. Son histoire est un rappel poignant de la résilience de l’esprit humain et de la force de la volonté.